Adrien HOUNGBEDJI est né le 05 Mars 1942 à Aplahoué où sa famille résidait du fait du métier de son feu père. En effet, Agent des Douanes, feu Alphonse HOUNGBEDJI était souvent muté. Ce qui, pour le jeune Adrien, présentait l’avantage de découvrir assez tôt, une bonne partie du pays. Déjà issu d’un brassage culturel (sa feue mère Clémence da COSTA, était paternellement de Ouidah et maternellement d’Abomey), le fait de parcourir ainsi le pays lui a permis de comprendre un certain nombre de langues. On l’a ainsi vu faire un brillant discours en Dendi à Djougou pendant les campagnes de la présidentielle de 1996.
Aussi, cet homme dont on dit que bien avant sa naissance, on lui prédisait un avenir radieux qui ferait connaître son nom dans le monde entier, se veut-il Béninois tout simplement. Se sentant à l’aise quelle que soit la localité du pays où ils e trouve, il refuse d’être étiqueté comme étant de tel département et de pas tel autre. Dans notre nation en construction, c’est certainement là un signe fort de son engagement à ne pas dissocier entre les fils du même pays. On dit de lui que s’il était prêt à mourir pour sa feue mère, il vouait une admiration sans borne et une crainte certaine à son feu père, ce dernier étant capable lorsque les résultats scolaires de son fils chutaient, d’oublier toutes ses bonnes performances et de le réprimander. Et Adrien HOUNGBEDJI ne dit-il pas lui-même qu’il doit ce qu’il est à son feu père ?
D’une rigueur implacable, il est souvent, de ce fait, stéréotypé de dictateur. Mais il répond à cette déformation que sans un minimum de rigueur, le pays ne peut pas avancer convenablement. Et il fait de la fidélité à l’Etat, de la transparence dans la gestion des affaires publiques, ses chevaux de bataille.