Editos

Edito N°7

Edito du Secrétaire Général

"La crise de Porto-Novo n'a jamais existé"

Porto-Novo,  le 29 septembre 2013

Éternelle capitale du Dahomey puis du Bénin, la cité dite aux trois noms (Hogbonou, Adjachè), Porto-Novo vit, à l'instar des autres grandes villes du pays sa fièvre préélectorale en attendant des élections municipales reportées depuis plusieurs mois. 

Un constat qui sert à alimenter une virtuelle psychose d'un prétendu malaise sur la commune. Certains y voient l'opportunité d'en faire le lit de la diatribe anti-PRD, étant entendu que le parti détient l'écrasante majorité du conseil municipal. Ainsi, des débats, anodins en temps normal, deviennent d'inextricables polémiques à l'instar des échanges entre conseillers municipaux autour de deux projets immobiliers à savoir le projet de construction d'un jardin public puis celui de construction d'un nouvel Hôtel de Ville.

Conclure que la ville serait en crise parce que des conseillers municipaux trouvent à redire sur des actes imputable au maire ne permet pas d'apprécier à leur juste valeur la pertinence des arguments développés par les différents protagonistes. En effet, le maire a eu à faire plusieurs déclarations publiques sur les projets en débat suivies de réactions des présidents des commissions permanentes de la mairie, rapports officiels à l'appui. Au vu de l'analyse croisée des camps en présence, la position officielle du PRD n'a pas changé d'un iota. Le parti s'est toujours refusé de trancher dans le vif en fonction des intérêts des uns et des autres tout en insistant sur le respect des textes de la décentralisation, la bonne gouvernance, la préservation des intérêts de la ville et enfin la cohésion au sein de l'ensemble de ses élus. 

Or jusque là, la quasi totalité des élus PRD demeurent très attachés à ces balises cardinales et s'attèlent à ce que tous les projets annoncés se réalisent dans le cadre strict des principes qui ont fait la réputation du parti depuis sa création. Des principes qui ne sauraient être écornés pour des calculs et des plans de carrière politique personnels au détriment du développement de Porto-Novo. La crise n'est donc que la résultante des espoirs déçus de tous ceux qui espéraient en vain faire chavirer le navire PRD. L'heure de la crise n'a toujours pas sonné 

 

Wabi  KARIM FAGBEMI
Sécrétaire Général du Parti du Renouveau Démocratique